Les nouveaux escrocs du Web, c’est le titre d’un reportage diffusé dans l’émission Envoyé Spécial sur France 2 en première partie de soirée, ce 17 février. Présenté par Guilaine Chenu et Françoise Joly, signé par Lucie Boudaud et François Richard, ce reportage de l’émission d’information de France 2 s’intéresse à un des phénomènes marquants d’escroquerie notable sur le web : le scam.
Le “scam” (“ruse” en anglais), est une pratique frauduleuse consistant à extorquer des fonds à des internautes en leur faisant miroiter une somme d’argent dont ils pourraient toucher un pourcentage. Le scam est aussi appelé Fraude 4-1-9 bénéficiant d’un article explicatif au sein de Wikipédia.
Présentation du reportage Les nouveaux escrocs du Web – Envoyé Spécial – France 2
“Qui n’a jamais reçu dans sa boîte mail un spam vous informant que vous êtes l’heureux vainqueur d’une somme faramineuse mais qu’il faut débourser quelques centaines d’euros avant de la recevoir ? Ou un mail d’une jeune et belle inconnue qui vous promet l’amour…mais qui vous demande aussi de l’argent ?
La plupart de ces mails viennent de Côte d’Ivoire. Il s’agit d’escrocs qui opèrent depuis des web-cafés pour éviter d’être repéré. Pour eux, ces arnaques sont devenues un vrai business, très rentable. Les ivoiriens appellent cela du “broutage”. Ce phénomène a pris de l’ampleur depuis deux ans, avec une nouvelle génération de jeunes ivoiriens pros de l’informatique qui ont massivement choisi l’escroquerie comme source de revenus. Ils sont maintenant des milliers et ils s’attaquent quasi-exclusivement à des Européens, les cibles les plus rentables. Avec de fausses promesses de gains, de faux messages d’amour, ces escrocs encaissent beaucoup d’agent. En Côte d’Ivoire, le salaire moyen est de 300 euros par mois, mais les arnaqueurs eux peuvent gagner jusqu’à plusieurs milliers d’euros ! Les victimes elles peuvent perdre plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ruinées, manipulées et humiliées, ces personnes escroquées se retrouvent dans une situation financière difficile et sombrent souvent dans le surendettement. Beaucoup d’entre elles ont du mal à se faire reconnaître comme victime par la justice.”