Isidore est le nom de la nouvelle plateforme web de recherche et de diffusion pour les sciences humaines et sociales (SHS), offrant un accès unifié à plus d’un million de documents numériques. Projet du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), Isidore est la première plateforme de cette ampleur à utiliser les techniques du web 3.0.
Le CNRS donne accès, via ce portail de recherche et de consultation, à plus d’un million de documents numériques, édités et diffusés par les laboratoires de recherche, les bibliothèques universitaires ou encore les plateformes d’édition électronique en sciences humaines et sociales.
Isidore s’adresse aussi bien à la communauté scientifique qu’à un plus large public qui peut par exemple suivre une question particulière au travers de blogs scientifiques. Ce méta-moteur de recherche de nouvelle génération permet d’interroger des ressources par type de documents, catégorie, période historique, discipline, langues nature des documents, nature des sources et par collections et organisations.
Côté innovation, Isidore est la première plateforme française de cette ampleur à utiliser les méthodes et les techniques du web 3.0, nouvelle extension du web aussi appelée web de données. Plus qu’un simple moteur de recherche, Isidore permet ainsi de rendre visibles, de diffuser et de relier entre elles les informations contenues dans les données numériques qu’il collecte sur des sources respectant les standards d’interopérabilité internationaux. Cette technologie novatrice pourrait s’appliquer à d’autres domaines. Elle suscite d’ores et déjà l’intérêt d’organismes qui gèrent de l’information numérique (collectivités territoriales, acteurs économiques…).
Isidore a été conçu par le très grand équipement Adonis pour les sciences humaines et sociales du CNRS. Il a été mis en œuvre par le Centre pour la communication scientifique directe du CNRS.
Un article en complément, sur le même sujet : http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2011/04/isidore-plateforme-de-recherche-pour-les-shs/
Bonjour,
L’Open Data, et plus largement la vague du Linked Data et du “web des données”, concerne les États, avec leurs administrations et services publics, ainsi que les collectivités locales et aussi, bien plus largement, toutes les organisations, y compris les entreprises privées, petites et grandes, qui ont intérêt à partager ouvertement certaines informations (pas toutes évidemment) avec leurs clients, fournisseurs, partenaires, bref avec leur écosystème.
Et les technologies du web des données, ou web 3.0, en donnant directement accès à des données interconnectées plutôt qu’en ouvrant des API spécifiques à chaque source d’information ou silo de données, apportent un gain considérable en matière d’interopérabilité.
A cet égard, le projet ISIDORE onstitue effectivement le plus grand projet “web des données” / Linked Data / Open Data mené à bien en France à ce jour.
Le portail web, qui était ouvert en beta test depuis décembre 2010, donne accès à plus d’un million de documents et publications de la recherche française en sciences humaines et sociales, issues de plus de 850 sources différentes qui sont collectées, analysés, traitées et enrichies automatiquement.
Les métadonnées de tous ces documents ont été normalisées et alignées sur des référentiels et thésaurus scientifiques, automatiquement classifiées, articulées entre elles et enrichies et, pour finir, publiées dans un triple store RDF de plusieurs millions de triplets, où elles sont librement interrogeables en SparQL. Une démo de ce qu’il est possible de développer à partir de ce point d’entrée SparQL est disponible ici : http://www.lespetitescases.net/semweblabs/isidore/
Vous trouverez plus d’information sur ce beau et grand projet, ainsi que sur les outils logiciels pour le réaliser, fournis par Antidot (éditeur de logiciel français très impliqué dans les outils pour le web de données) dans ce billet de notre blog : http://bit.ly/fQX80Y
Longue vie à ISIDORE et à l’Open Data !