Un mode d’emploi pour le live tweet ; est-ce bien sérieux et nécessaire ? L’exercice du “live tweet” (avec Twitter) est de plus en plus employé dans les évènements (non virtuels). Il consiste tout autant à relayer les propos tenus par des intervenants et participants (conférences, débats, salons, barcamps, émissions de télévision, dispositifs participatifs, formations ou modes d’apprentissage…) en les partageant sur Twitter (via ordinateurs traditionnels et outils mobiles) que d’échanger avec des participants à distance. Le live tweet peut aussi être diffusé sur écran durant l’évènement (ce que l’on appelle en anglais un “back channel”). La couverture d’un évènement en live tweet permet de capitaliser les questions, avis, compléments d’information et de les agréger a posteriori dans un fichier-document récapitulatif. Comme tout projet de communication, un live tweet a un (ou des) objectif(s) ainsi que des cibles.
Plusieurs outils peuvent être utilisés pour donner du sens au live tweet : un indispensable mot-clé comme précédé de son hashtag (#) #motclé comme aide-mémoire pour repérer tous les messages consacrés à l’évènement. On peut aussi utiliser les murs de tweets (“tweet walls”), des solutions d’affichages de messages à intégrer dans des blogs ou sites Web (avec système de modération a priori ou non), des tableaux de bord… A ne pas négliger, un live tweet peut être animé par une ou des personnes présentes lors de l’évènement.
Parce qu’un live tweet ne s’improvise pas, la journaliste Marion Sabourdy a publié en janvier 2012 un mode d’emploi du live tweet en l’illustrant avec un exemple concret. Elle propose des bonnes pratiques qui concernent ce mode de communication en s’intéressant à des points essentiels à tenir compte :
- le hashtag,
- les outils et le lieu,
- qui participe ?
- que dire ?
- effet “machine à café”,
- avant…
- … et après,
- avantages et inconvénients.