Le Think tank belge à vocation européenne Pour la Solidarité a publié en mars 2012 un dossier intitulé : Le rôle des nouvelles technologies en matière d’inclusion sociale : une vision européenne librement téléchargeable (en pdf, 22 pages). Ce working paper signé Antoine Gallais propose une synthèse / état des lieux de visions du concept de fracture numérique en Europe pour pouvoir comprendre quelles sont les stratégies et plans d’action qui ont mis en place au niveau européen.
Qu’est-ce que la fracture numérique ?
Le dossier Le rôle des nouvelles technologies en matière d’inclusion sociale : une vision européenne librement téléchargeable se découpe en 3 parties. D’abord, il s’agit de préciser quelques définitions de la fracture numérique avec un point sur les mesures possibles de cette notion et un zoom sur les actions de l’association Lire et écrire en Belgique francophone qui travaille notamment sur l’alphabétisation numérique auprès des citoyens.
Inclusion sociale
Dans un second temps, il est présenté un chapitre sur la stratégie numérique et ce qu’on nomme l‘inclusion sociale au regard de l’histoire de la CEE du début des années 2000 à aujourd’hui. L’approche des institutions européennes en matière de lutte contre la fracture numérique et essentiellement économique : on évoque les compétences numériques (“eskills”) tout comme l’employabilité. Les perspectives européennes en e-santé et pour les populations seniors sont également évoquées.
Des technologies pouvant aider à créer des liens ?
Le dernier chapitre s’intéresse aux nouvelles technologies comme créatrices de liens (sociaux, de proximité…). Est-ce une réalité ? Les réponses sont déclinées sous l’angle de bénéfices apportés aux personnes âgées et de technologies au service des professionnels. La conclusion apporte un résumé des 3 chapitres invite à réfléchir des aspects essentiels de la capacitation (enpowerment) : “Les nouvelles technologies peuvent être des outils formidables, mais il est nécessaire d’une part d’apprendre à les maitriser et d’autre part de réfléchir à une utilisation efficiente et au service des personnes.”
A noter qu’une bibliographie et webographie sont proposées en fin de document.