L’Observatoire des Inégalités, organisme indépendant d’information et d’analyse sur les inégalités, a mis en ligne début mai 2012 un dossier sur la fracture numérique en France intitulé Technologies de l’information : des inégalités qui se réduisent avec des données, chiffrages et pourcentages issus du dernier rapport annuel du CREDOC : La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française (2011). L’organisme souligne des points-clés sur l’équipement et l’accès français à l’informatique, à l’Internet et aux outils connectés.
Diminution des inégalités d’accès
85 % des Français possèdent un téléphone portable, 78 % ont un micro-ordinateur et 75 % sont équipés d’Internet à domicile.
La situation s’améliore pour les populations les moins diplômées : entre 2001 et 2009, le taux d’accès à Internet à domicile a été multiplié par 6,8 passant de 8 à 54 % chez ceux qui ont un diplôme inférieur au bac.
Entre 2003 et 2011, le taux d’accès à Internet des employés est passé de 32 à 84 %, celui des ouvriers de 21 à 78 %.
L’âge demeure un marqueur, mais dont le poids diminue aussi : le taux d’accès chez les 60-69 ans a augmenté de 17 à 65 % entre 2005 et 2011.
Des disparités persistantes
Chez les plus jeunes, tous ou presque sont équipés. Mais un quart des plus de 70 ans seulement est dans ce cas. Les disparités demeurent fortes aussi selon les niveaux de vie : moins de la moitié des personnes gagnant moins de 900 euros mensuels ont accès à l’Internet.
Un quart de la population française n’a pas accès à Internet.
Les disparités demeurent fortes aussi selon les niveaux de vie : moins de la moitié des personnes gagnant moins de 900 euros mensuels ont accès à l’Internet.
Chez les plus âgés et les milieux populaires, l’équipement est proche des 60 % ce qui constitue un pourcentage relativement faible.
Des utilisations très différentes de l’Internet
74 % des Français utilisent l’Internet au quotidien.
Les démarches administratives par Internet concernent 48 % de la population, mais seulement 51 % des ouvriers contre 83 % des cadres.
4 personnes sur 10 sont inscrites à des réseaux sociaux en ligne.