Robert Viseur, enseignant chercheur et ingénieur informatique en Belgique est l’auteur d’un dossier pratique dédié à la retouche et à la manipulation d’images photographiques avec des solutions Open Source : Traiter ses photos avec des logiciels libres (66 pages) réalisé dans le cadre de la conférence des Jeudis du Libre à Charleroi le 21 mars 2013. Ce document est diffusé sous licence Creative Commons.
Logiciels libres et retouche d’image
Cette présentation est disponible sur la plate-forme Slideshare ou en version pdf librement téléchargeable.
Robert Viseur y traite principalement de conseils concrets pour l’utilisation de The Gimp, logiciel libre de retouche d’image, avec exemples et en contextualisant avec précision les avantages de l’utilisation d’applications Open Source dans le domaine du traitement de l’image.
Astuces et conseils avec exemples pour utiliser The Gimp
Il résume ainsi son dossier et sa conférence :
“Les logiciels édités par Adobe (Photoshop, Lightroom, etc.) et, plus globalement, les logiciels propriétaires (suite DxO, Photomatix, etc.) sont très largement utilisés dans le monde de la photographie, que ce soit par les professionnels ou les amateurs.
Certes, les logiciels libres existants ne disposent pas (encore) des qualités ergonomiques ni de la richesse fonctionnelle des logiciels propriétaires de référence (algorithmes avancés de gestion du bruit, par exemple). Cependant, une offre de logiciels libres pour le traitement des photos existe et est disponible gratuitement (et légalement!).
Elle permet déjà de couvrir un large éventail de besoins: recadrage, amélioration du contraste, amélioration de la netteté, correction de la balance des blancs, passage en noir et blanc, application de filtres, HDR et pseudo-HDR, retouche avec calques et masques de calques, création de panoramas, mise en oeuvre du focus stacking (hyperfocus), etc.
Cet exposé se veut pratique. Il contiendra des exemples d’utilisation de logiciels libres tels que The Gimp, UFraw ou Hugin. Il montrera leurs forces, mais également quelques limitations à leur usage.”