Peut-on apprendre à lire et à écrire avec Twitter ? Comment inscrire Twitter dans un dispositif pédagogique ? Quelle est la valeur ajoutée de ce réseau social pour une utilisation dans le cadre scolaire ? À ces questions, Nathalie Couzon (enseignante et collaboratrice au Plan d’action pour l’amélioration du français au Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Gouvernement du Québec) répond en relatant des expériences d’échanges via des classes “Twitter” au Québec et en France au sein de la présentation Prezi : Et si 140 caractères, c’était assez… délivrée dans le cadre d’un atelier qui s’est déroulé le 4 mai 2012 à Montréal dans le cadre du Colloque international sur les TIC en éducation.
Bénéfices de la pratique de Twitter en classe
L’enseignante propose via cette présentation de prendre connaissance de 2 projets de “twittclasses” (en France et au Québec, des élèves qui utilisent Twitter encadrés par des professeurs). En parallèle, il est question de réfléchir sur la pertinence de l’outil et sur les conditions à mettre en place pour l’intégration d’un outil comme Twitter dans un contexte pédagogique. Quelle est la place de l’enseignant dans ce dispositif ? La parole est donnée aux élèves et à un professeur qui décrivent les bénéfices des pratiques Twitter en classe mais aussi les difficultés : ce qu’on apprend sur soi, pour soi, avec les autres et des autres. Enfin, il est mis en avant des avantages de l’outil de microblogging pour favoriser les interactions écrites et orales, notamment la discussion, la confrontation et la création collective (twittérature).