Comment rechercher efficacement sur Internet ? 2 guides de HEC Paris

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La Bibliothèque en ligne de la Grande Ecole de Commerce HEC Paris se révèle fort intéressante pour l’internaute qui s’y attarde quelque peu… et pour les EPN (Espaces Publics Numériques) qui développent des sessions d’initiation à la recherche sur Internet.

La section Outils documentaires > Guides de recherche vous oriente vers des ressources à mobiliser pour une recherche sur Internet qualifiée, fournissant des résultats pertinents et également une méthodologie qui peut aider non seulement les étudiants mais toute personne qui apprend à rechercher sur le Web, une jungle de données dans laquelle il est nécessaire de savoir puiser les informations en fonction de ses centres d’intérêt.

Parmi les ressources gracieusement fournies par HEC Paris et utiles, 2 guides de recherche d’information sur Internet sous la forme de fichiers pdf téléchargeables (diffusés en licence Creative Commons) :

Concevoir sa stratégie de recherche d’information (13 pages, document actualisé en juillet 2010) : Une démarche méthodologique en 7 étapes exposée et explicitée : Introduction ; Organiser sa recherche ; Délimiter le champ de sa recherche ; Formuler sa recherche ; Localiser l’information ; Réaliser ses recherches ; Trier et évaluer ses résultats.

Rechercher de l’information sur Internet (4 pages, document actualisé en mai 2010) : Les différentes sources d’information et de multiples trucs, astuces et conseils : Astuces de recherche ; Les outils de recherche ; La veille sur Internet.

8 conseils essentiels pour éviter les pièges d'Internet : réseaux sociaux, identité numérique, publicité

Couverture de l'Express

L’hebdomadaire L’Express (11 au 17 août 2010) fait sa couverture sur une préoccupation d’aujourd’hui : “Comment protéger votre vie privée ? Google, Facebook, portables, fichiers, caméras… On sait tout de vous”.

Un dossier complet est consacré à cette thématique : “Internet et nouvelles technologies: que reste-t-il de votre vie privée?” complété par un article pratique : “Quels sites pour protéger sa vie privée sur Internet?” et un micro-trottoir vidéo : “Garder le contact, échanger des vidéos, passer le temps ou espionner ses amis, que faites vous sur les réseaux sociaux? Avez-vous peur d’y laisser des traces?…“.

La formule papier de L’Express publie un autre papier pratique non disponible sur le Web “Eviter les pièges de la Toile” avec une série de quelques conseils : “Publicités intempestives, diffamations… Des solutions existent pour limiter les intrusions indésirables et les mauvaises surprises”.

Retrouvons quelques unes de ces bonnes pratiques ici explicitées.

Vieux cadenas rouillé attaché à une porte en bois

Naviguer sans risque sur les réseaux sociaux

Un conseil de base : réfléchir avant de publier sur le Web (et que poster ? où poster ?). Une fois publiée sur Internet, une information peut se retrouver en ligne et être conservée des années… D’autant plus si l’on n’a pas la maîtrise sur l’outil sur lequel on publie. Exemple : message sur un forum, commentaire sur un blog dont on n’est pas l’éditeur, liste sur laquelle on apparaît (pétition en ligne, liste d’inscription à un évènement…). De même, faire attention et être précautionneux aux images de soi (photos) que l’on fait figurer sur le Web. Celles-ci peuvent être facilement dupliquées et republier. Ne pas attendre pour demander la suppression de son prénom et de son nom à l’éditeur responsable du site si besoin est.

Paramétrer avec soin son profil : Connaître et appliquer des paramètres de confidentialité pour ses comptes sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, par exemple, il est possible de créer plusieurs groupes selon le degré d’intimité avec les “amis” (famille, amis, connaissance, travail…). Une autre pratique consiste à créer plusieurs profils : un compte personnel (réservé à certaines personnes) et un compte professionnel (dans le cadre de son activité).

Paramétrer les outils de géolocalisation. Avec l’utilisation du Web en mobilité, de plus en plus de services indiquent vos coordonnées géolocalisées. Là aussi, la prudence s’impose par un paramétrage efficace évitant soit d’indiquer ces coordonnées publiquement, soit de les restreindre à un nombre de personnes identifiées (amis, connaissances, famille…). Attention également, car de plus en plus d’objets communiquent en utilisant des puces RFID, systèmes Wifi ou BlueTooth. Il convient de bien connaître les techniques de communication et d’échange liés à ces objets… afin d’agir en toute connaissance de cause.

Gérer son identité numérique

Savoir ce qui se dit associé à votre nom. Bien des techniques existent mais mieux vaut savoir ce qui se dit sur votre nom sur Internet. Des portails comme 123People, les moteurs de recherche grand public (Google, Bing, Exalead), les moteurs de recherche de médias sociaux (Facebook, Twitter…) et des systèmes d’alertes par courrier électronique ou flux RSS (alter Google…) permettent de savoir ce qui se dit sur vous et d’identifier les traces que vous avez laissées sur le Web et d’en assurer un suivi.

Créer et mettre à jour un espace Web à soi faisant référence. Maîtrisez son identité numérique sur Internet, c’est posséder un espace à soi (site, blog, CV en ligne, portfolio de compétences, profil public Facebook…) que l’on maîtrise de A à Z et où l’on peut facilement changer les informations à sa guise. Diffusez largement l’adresse de cet espace (dans la signature de vos courriers électroniques, sur les autres espaces où vous vous exprimez sur Internet).

Limiter les intrusions commerciales

Utiliser une adresse de courrier électronique dédiée que vous indiquez sur le Web : forum, pour vos achats électroniques, inscription à des lettres d’information… Celle-ci est à distinguer d’une adresse de courrier électronique privée à diffusion restreinte. Ainsi, vous ne serez pas noyé sous la publicité et les offres commerciales en tout genre.

Vider les “cookies” de son navigateur. Chaque navigateur internet permet de supprimer l’enregistrement de traces de passage et de surf sur des sites Internet. D’autre part, de plus en plus de navigateurs permettent d’activer un mode “navigation privé” (n’enregistrant pas les recherches effectuées et les navigations). A défaut, la suppression des fichiers temporaires du navigateur et de son Historique de surf peuvent être envisagés.

Utiliser un “bloqueur” de publicités. Des applications permettent de masquer les bannières publicitaires lors de la navigation Internet ou bien de bloquer l’affichage de pop up. Exemple : le plug-in Adblock Plus pour Firefox se charge de bloquer la majorité des publicités de manière totalement automatique.

Crédit photo : Cadenas de la raison par Agharass. Cliché sous licence Creative Commons Paternité.

Missing, moteur de recherche mondial des disparus de catastrophe naturelle

capture d'écran de la page d'accueil du moteur de recherche missing

Un an après avoir remporté l’appel à projet “Web innovant”, initié par le Secrétariat d’Etat à l’Economie numérique, la Fondation Casques Rouges, en partenariat avec Bearstech et European Consulting Services, lance la version Alpha de Missing, moteur de recherche mondial des disparus de catastrophe naturelle.

Le constat : Chaque catastrophe humanitaire majeure entraîne la disparition de nombreux individus : 150 000 personnes après le Tsunami en Asie du Sud-est, plus de 10 000 après l’ouragan Katrina… Des chiffres terribles.

A l’occasion du récent tremblement de terre d’Haïti, ce sont plus de 100 000 victimes qui n’ont plus donné signe de vie pendant des jours. Quasi-immédiatement, le Web a été au centre de préoccupation de personnes recherchant des signes de vie de membres de leur famille, proches, collègues de travail, amis… Internet s’est alors transformé en véritable centre de recherche mondial : mise en ligne de centaines de sites Web et de blogs individuels, partage de dizaines de milliers de tweets (sur Twitter) et de posts sur Facebook, réalisation de cartographies dédiées…

Afin de pouvoir centraliser l’ensemble des informations et optimiser la mobilisation des témoins potentiels (familles, ONG, centres de secours, ambassades…), la Fondation Casques Rouges, en partenariat avec Bearstech et European Consulting Services, a proposé la création de Mising, moteur de recherche mondial des disparus de catastrophes naturelles.

Projet innovant et solidarité mondiale

Développé dans les 6 langues officielles des Nations-Unies, Missing offre les fonctionnalités suivantes :

  • Création d’une fiche de disparu avec l’ensemble des informations utiles aux recherches  (photographie, état civil, dernière adresse connue du disparu, description physique, signes particuliers…),
  • Recherche d’une personne disparue sur un moteur dédié,
  • Identification des victimes grâce à un trombinoscope,
  • Possibilité de témoigner, de poster des photos et des vidéos, de géolocaliser la victime, d’agréger des flux relatifs à la disparition…,
  • Captation de l’ensemble des informations liées à la disparition et véhiculées sur les réseaux sociaux du monde entier.

Missing bénéficie de l’appui de Google qui met à disposition ses compétences techniques et sa puissance de communication pour alerter le plus grand nombre, des disparitions de victimes, après l’avènement d’une catastrophe naturelle.

Depuis le 6 juin 2010, la version Alpha de Missing est en ligne. Vous pouvez en avoir un aperçu à l’adresse : http://missing.dev.bearstech.com (identifiant : miss ; mot de passe : imissyou).

Cette première version de Missing fera l’objet d’une expérimentation et pourra d’ores et déjà être activée en cas de catastrophe naturelle. Les utilisateurs auront accès à l’ensemble des fonctionnalités annoncées en dehors de l’agrégation de flux externes. Une version Beta viendra compléter et améliorer cette première version. Elle sera disponible dès septembre 2010. La plateforme définitive de Missing sera en ligne à la fin de l’année 2010.

Plus d’informations sur le site des Casques Rouges et sur le Blog de Missing.

Des annuaires Internet pour les enfants

Bien évidemment, les moteurs de recherche automatisent la fonction de recherche sur le Web . A l’inverse, l’indexation des sites et pages Internet sur des annuaires est effectué par des personnes, documentalistes ou volontaires. Oeuvre d’un travail ou de passionnés, il existe des annuaires francophones de ressources pour les enfants à but non lucratif qui revendiquent une approche citoyenne de l’Internet et qui trouvent donc tout leur place dans les Espaces Publics Numériques (EPN.

L’annuaire Kidadoweb liste plus de 3200 sites non commerciaux pour les enfants et adolescents classés par catégories (pour apprendre, pour les loisirs, pour découvrir, pour les petits, pour jouer, pour les sportifs, pour la santé, pour les fans de télé, pour la société, pour s’informer, pour les artistes, pour surfer). TakaTrouver propose un annuaire thématique commenté de sites avec indication de fourchettes d’âge cible (TakaCliquer) et un moteur de recherche pour enfants (TakaChercher).

Cartables.net s’intéresse à la recherche documentaire et autres liens pour la classe.

Enfin, le moteur de recherche Spinoo vous permet de trouver des ressources pédagogiques, documentaires et administratives dans le domaine de l’éducation ; il a été conçu par le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP, France).