Savoirs-CDI, site animé par les Centres Régionaux de Documentation Pédagogique de Bretagne, d’Aquitaine, les académies d’Amiens, de Lyon et par le CNDP, vient de mettre en ligne un nouveau dossier thématique librement consultable : “Identité numérique, quels enjeux pour l’école ?“
Le but de ce dossier est de sensibiliser les élèves à la thématique de l’identité numérique en les informant sur ce que recouvre cette expression et comment cela fonctionne, en leur montrant les conséquences de leurs pratiques sur Internet “sans les effrayer, ni les sermonner, ni émettre un jugement de valeur et en leur donnant les moyens de maîtriser leur identité numérique.”
Paper.li est l’un des nouveaux outils gratuit en ligne les plus tendance de cette rentrée à classer dans les services en ligne de veille. Il séduit de plus en plus d’internautes connectés à Twitter.
Lancé par la jeune pousse suisse Small Rivers et disponible en version Alpha, Paper.li permet en effet de créer un journal quotidien public personnalisé composé d’articles en agrégeant automatiquement des informations publiées à partir de comptes Twitter que l’on suit… et en ayant son propre compte Twitter (indispensable).
Paper.li, mode d’emploi
Via une interface en anglais (et bientôt en français, en espagnol et en allemand), pour façonner son Paper.li, il suffit de se connecter à son compte Twitter ou Facebook sur la page d’accueil du service via le bouton “Create your own daily paper” (créer votre journal quotidien). Ensuite, il vous faut choisir entre la création de votre publication journalière Paper.li soit :
à partir d’un compte d’utiliateur Twitter (et des comptes suivis par celui-ci),
à partir d’un mot-clé utilisé (appelé aussi hashtahg) dans les tweets sous la forme #intitulédumotclé ,
ou encore à partir d’une liste d’utilisateurs de Twitter établie via l’outil “liste” de Twitter (ce qui permet d’organiser son Paper.li par thématique).
Le paper.li est envoyé tous les 24 heures et est signalé par un tweet (message) publié sur le compte de l’utilisateur Twitter qui possède un compte sur le service.
Le résultat prend la forme d’un quotidien en ligne : de pages avec articles : textes, photos, vidéos… Ce dispositif de veille rend visible sa sélection de sources d’infos sous la forme d’une mise en page plaisante à consulter. Seuls les comptes Twitter publics peuvent constituer des sources pour Paper.li.
Le patchwork de contenus est organisé via un algorithme qui place des articles (et photos vidéos) considérés comme importants en page une, les autres contenus figurant en page 2. Paper.li n’affiche pas l’intégralité des articles mais en propose les premières lignes et un lien vers la source du contenu. Le service se permet aussi de classer le contenu en rubriques.
En fait, chaque “journal” Paper.li est actualisé toutes les heures (avec alerte email possible pour signaler cette mise à jour). Etre connecté à Twitter et à Facebook permet également de promouvoir le journal Paper.li que l’on consulte ou de faire suivre un contenu d’un Paper.li via toujours Facebook et Twitter.
A noter que Paper.li est optimisé pour iPad. Le service est financé par des emplacements publicitaires sur les journaux de Paper.li. Et pour vous tenir au courant du développement et des nouveautés de cet outil en ligne, vous pouvez lire le blog officiel Paper.li.
Iskander Pol, créateur de Paper.li présente le service en ligne dans cette vidéo datant de mai 2010, à l’occasion du cycle de conférences Lift10 Genève.
Pour les EPN (Espaces Publics Numériques), Paper.li est un service qui permet d’agréger du contenu de veille et de le mettre à disposition du public avec des thématiques informatique, internet, de l’information locale… Une information partagée et partageable.
Depuis 1993, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne – EPFL (Suisse) édite une publication à périodicité mensuelle nommée Flash Informatique, avec un tirage papier de 4000 exemplaires en moyenne et également distribuée gracieusement par courrier électronique (pour s’abonner : envoyer un simple message sans objet ni contenu à l’adresse suivante : fi-subscribe@listes.epfl.ch ) ou consultable en ligne (archives y compris) sur le site de l’EPFL (en pdf pour un numéro complet, en version pda, ou article par article dans une version web classique).
Cette “revue (est) consacrée aux expériences réalisées sur les différents outils informatiques”. Plus significativement, Flash Informatique est une publication regroupant des articles de scientifiques, chercheurs et spécialistes de l’informatique et de l’internet au sens large proposant des articles de fond soit sur la technique, les utilisations des technologies ou encore sur des thématiques liées à l’actualité et à l’avenir de ces domaines. Réflexion et pratique s’y croisent volontiers et c’est bien ce qui fait l’une des richesses de ce magazine.
Pour les EPN (Espaces Publics Numériques), c’est l’occasion de poser un regard différent sur les technologies qui nous entourent avec recul critique et analyse de fond sur des objets techniques, des logiciels, services en ligne et tendances des réseaux. Chaque article est judicieusement marqué de 1 à 3 piments représentant les publics visés : tout public, public averti, expert.
Dictionnaire thématique gratuit disponible sur Internet, MyNetWords.com“dictionnaire critique du Web” est un lexique de plus d’une centaine de termes et d’expressions flirtant sur les tendances actuelles de l’internet : découvrir et/ou décrypter ces drôles de mots employés avec les réseaux sociaux, blogs, sites internet, forums…
On y évoque les tweets et les tags ainsi que les influenceurs et les usernames sans oublier les faux bloggers et les funwalls… Et ce ne sont là que quelques exemples. On peut aussi y proposer ses mots via un formulaire en ligne.
Le plus du dictionnaire MyNetWords.com, c’est son approche critique : au-delà de la définition des termes, chaque mot ou expression est présenté avec distanciation ; un aspect rare et intéressant notamment pour les usagers des EPN (Espaces Publics Numériques).
MyNetWords.com a été lancé en mars 2010 par Marie Muzard, auteure et dirigeante d’une agence conseil en Communication.
Oeuvre d’une jeune pousse française (start up) créée par des ex-étudiants de Sciences Po, Potytechnique et Institut Telecom, Stribe répond à un besoin largement exprimé de nos jours par les organisations (entreprises, associations, collectivités territoriales, groupes de projets) : pouvoir créer son propre réseau social ou sa communauté en ligne avec une approche technique simplifiée.
Les bibliothèques municipales de Charenton-le-Pont (94) et plus spécifiquement les ateliers “Informatique” de la Bibliothèque Paul d’Espinassous (Pôle Ressources Formation Autoformation) proposent d’utiles ressources pédagogiques pour tous sous la forme de dossiers didactiques – tutoriels thématiques, véritables guides d’apprentissage d’outils et de médias en ligne que le public peut consulter avec soin pour avancer dans sa pratique de l’internet d’aujourd’hui.
Parmi ces interviews, la parole est donnée à Gwénaëlle André, pionnière des Espaces Publics Numériques, animatrice depuis plus de 10 ans à l’Espace Multimédia de la Ville de Ploemeur (56).
Parmi les acteurs de terrain des lieux d’accès publics accompagnés à Internet, la démarche de Gwénaëlle André est sans aucun doute l’une des plus exemplaires. Très tôt, elle s’est intéressée avec la ville de Ploemeur à structurer une démarche cohérente de projet de structure affirmée par une approche pédagogique introduisant le recul critique par rapport aux outils et aux pratiques, une approche constructive favorisant la création par les usagers de l’Espace Multimédia (textes, photos, vidéo…), en menant également des partenariats locaux (établissements scolaires, associations dont Pom.mi pour ce qui concerne l’univers Apple…).
Beaucoup plus loin que l’initiation informatique et internet
L’Espace multimédia de Ploemeur a très tôt favorisé l’apprentissage et l’appropriation des logiciels libres par les publics et s’est intéressé aux jeux vidéo (cf. à ce sujet, en pdf, un résumé de la démarche de l’EPN sur cette thématique) et à ce qu’ils apportent particulièrement aux adolescents et aux jeunes en terme d’affirmation citoyenne.
Aujourd’hui, modestement et sans en faire de promotion – communication marquée, l’Espace Multimédia de Ploemeur continue dans une quête de sens d’utilisation des outils technologiques qui dépasse bien entendu une approche fonctionnelle… Dans cette vidéo interview de Gwénaëlle André, on entrevoit les projets futurs développés au sein de l’Espace pour, par et avec les habitants. A regarder avec attention…
Retrouvez également l’excellent portail Netvibes de l’Espace Multimédia de Ploemeur avec des ressources vidéo ; sur l’animation multimédia ; une sélection de sites pour les jeunes ; un onglet dédié au son ; un espace de pages Web consacrées à la construction de scénarios ; des ressources sur les jeux vidéo ; où trouver des savoirs en ligne ; une rubrique serious games (jeux sérieux) ; des tutoriels sur l’application vidéo Final Cut Pro…
Il y a 10 ans, il fallait quasiment tout imaginer, les ressources pédagogiques et autres tutoriels, les exemples d’ateliers ou d’animations d’EPN se faisaient très rares en ligne. Il fallait tout inventer et réinventer… Les temps ont changé mais la curiosité d’esprit des animateurs multimédia n’a pas varié d’un iota avec très souvent, une envie d’aller de l’avant, de tester, de construire et de partager. C’est l’un des aspects qui fait la beauté de ce métier.
… ou le Service Public Territorial à l’assaut du Web 2.0
Ce site a été créé pour expliquer les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et plus particulièrement les outils et services du Web 2.0.
Il s’adresse aux agents territoriaux en particulier, mais aussi au grand public car de nombreux moyens décrits peuvent être utilisés dans un cadre personnel, professionnel ou associatif. Il vise à faire connaître ce que l’on peut faire avec les moyens disponibles sur le Net, souvent gratuits ou peu onéreux, et, pour la plupart faciles d’utilisation. Plusieurs ont été expérimentés par des agents de la Mairie de Fontenay-sous-Bois ou particuliers travaillant pour des associations (MdCVA), qui ne disposaient que de faibles prérequis.
Ces outils sont répartis en catégories d’usage telles que l’Education, le Développement durable, la Démocratie, la Solidarité, la Ville et son patrimoine, le Service Public.
C’est un blog, ouvert aux commentaires et aux propositions. On peut l’utiliser sur téléphone portable et s’abonner aux articles et commentaires par flux RSS.